Le témoin de mes larmes.

Toujours tu m’as accompagné. Tu as veillé sur moi, couvé de ton regard. Entre nous, pas besoin de mots, Complice juste avec nos yeux. Travail ! Tu l’as toujours soigné. Volailles ! Tu as toujours su en faire part. Entre nous, pas besoin de maux, Confiance n’était pas un vœu pieux. Entre nous jamais rien de dressé. Mais ils te voyaient tous magique. De tes petits, tous en voulaient. Mais peu de Maîtres savent écouter. De toi, je n’ai jamais eu assez. Non, on ne faisait pas le cirque. Notre instinct nous enroulait. Mais Nature, ils ne font qu’en douter. Tu étais devenu vieux, aveugle et sourd. Guidé par les habitudes, et pourtant toujours en lien. Petite voix pour m’appeler à la rescousse, Quand parfois tu t’égarais. Oui, il n’y avait plus de volailles en cours. Crise de banquiers, à laquelle on ne comprend plus rien. Plus de voix pour t’expliquer toutes les secousses, Moi aussi je n’ai plus trait. Pourquoi es tu allé te coucher, là sous la roue, Du tracteur dont les dangers tu connaissais. Pas à moi, tes mystères je les connais, Tu voulais être près de moi pour mourir. Toi Loupi , mon chien , le témoin de mes larmes.