Quand l'orage tourne en trois temps.

Publié le par segalis-jean-louis

Il s'enfle d'un sang d'encre  l'impétueux orage.
Il se coule comme une pluie fine sur mon corps assoiffé,

Quand il noie mon Pays de sa masse sauvage,
Agite sur mes chemins un vent, de senteurs étouffées.
  

Il bouscule ma nature au fond de la forêt,

Pèse lourd sur mes soupirs et gémissements essoufflés,
Comme une prière droite aux saints adorés,

Et pousse à demain sur toutes mes chères terres enfiévrées.

 

Il m'enveloppe dans un nuage et mon ciel craque,

Dans tous mes creux. Il fait voyage et trace ses sillons,

Coulant dans tous les sens et brûlant de ses frasques ,

« Arabesque » mes courbes et s'y fait tendre vagabond.

 

Tandis que son feu électrise aux environs,

Et fait dresser les pointes aux sommets de mes mamelons.

Il s'allume au foyer, les feux de nos oraisons,

En domptant les envies contées d'une langue curieuse.

 

Ses ombres s'élancent sur mes prières les plus pieuses.

Il déflore mon matin et mouille mon pré de rosée,
Défaisant toutes les routes, de tentatives osées.

Plus que le soleil à son coucher, fait mon jour embrasé,

Il décharge enfin mon ciel, des courants électrisés.

Enfonçant droit à mon ru sa puissante virilité.

 

Et réanimées sur mes pots , les fleurs les plus miélleuses,

Il me fait renaître au petit matin des airs enchantés.

Je m'abandonne tout en douceur à la paix apportée.

 

Il se dégage de tous mes endroits des fumées suintées.

Par l'orage éloigné et ses énergies toutes emportées.

et s'offre au lendemain de l'étreinte trop chaleureuse .


Ségalis
Il se coule comme une pluie fine sur mon corps assoiffé,

Agite sur mes chemins un vent de senteurs étouffées,
Pèse lourd sur mes soupirs et gémissements essoufflés,

Et pousse à deux mains sur toutes mes chairs, terres enfiévrées.

  

Dans tous mes creux, il fait voyage et trace ses sillons,

Arabesque mes courbes et s'y fait tendre vagabond,
Et fait dresser les pointes aux sommets de mes mamelons ,
En domptant les envies contées ,d'une langue curieuse.

Il déflore mon matin et mouille mon pré de rosée,
plus que le soleil à son coucher, fait mon jour embrasé,
Enfonçant droit à mon rut sa puissante virilité .

Il me fait renaître au petit matin des airs enchantés.
Il se dégage de tous mes endroits des fumets suintés,
et s'offre au lendemain de l'étreinte trop chaleureuse .

Wardatarifit
Il s'enfle d'un sang d'encre  l'impétueux orage.

Quand il noie mon Pays de sa masse sauvage.

Il bouscule ma nature au fond de la forêt,

Comme une prière droite aux seins adorés.


Il m'enveloppe dans un nuage et mon ciel craque,
Coulant dans tous les sens et brûlant de ses frasques,
Tandis que son feu électrise aux environs,

Il s'allume au foyer, les feux de nos oraisons.

 

Ses ombres s'élancent sur mes prières les plus pieuses,
Défaisant toutes les routes, de tentatives osées,
Il décharge enfin mon ciel des courants électrisés.

 

Et réanimées sur mes peaux, les fleurs les plus mielleuses,
Je m'abandonne tout en douceur à la paix apportée ,
Par l'orage éloigné et ses énergies toutes emportées .

 



Publié dans Poèmes

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